vendredi 9 novembre 2007

Récupération d'eau (2007-10)

La vague écologique ne m'a pas épargné. J'ai commandé un kit pour la récupération d'eau. Le but est de faire des économie en utilisant l'eau de pluie pour vider ses toilettes. Il est aussi possible de l'utiliser pour le lave-linge. Le kit de Greenlife vendu chez Hornbach consiste en une citerne, la mienne fait 6000 litres, une pompe auto-amorçante de 800W, des tas de tubes et un dispositif qui permet de permuter sur le réseau lorsqu'il n'y a plus d'eau dans la citerne. Le tout m'a coûté CHF 5474.- à quoi il faut ajouter les frais d'installation.



Le kit est arrivé en novembre 2007. L'emplacement pour enterrer la citerne était facile à trouver. Près du garage, où va se loger la pompe et le reste de l'installation. Autrefois il y avait un étang dans le jardin. Mon père aimait entendre les grenouilles croasser le soir. Mais cet étang n'avait pas de fond étanche et il fallait continuellement l'alimenter en eau (potable) pour pas qu'il s'assèche. Le résultat était que la maison se retrouvait dans un marécage.


J'ai eu vite fait de sécher le terrain et plutôt que de gaspiller l'eau de la nappe phréatique, je récupère l'eau du ciel. La miss de bronze reste bien pensive devant ce nouveau dispositif bien moins romantique que la mare à la grenouille.


Et voici la pompe fixée au mur du garage. Elle attendra plus de 3 ans avant de pouvoir être mise en fonction.


L'électrovanne, le truc avec le boîtier bleu, qui sert normalement à switcher automatiquement entre la citerne d'eau de pluie et le réseau, n'a jamais fonctionné.

En 2019 la pompe est morte, ainsi que son régulateur. La pompe d'origine est vendue environ 350.- chez Hornbach. Je trouve en Italie une pompe similaire Ribiland de 1450W pour 158.- €. Par contre je prends le même régulateur (197.-)


jeudi 30 août 2007

Isolation des fondations, drainage... (2007-08)

Fin août 2007, les choses sérieuses débutent. Il est décidé d'isoler les murs enterrés par l'extérieur. En même temps on refait un drainage périphérique tout neuf.
J'ai mandaté une entreprise pour ces travaux.


La terrasse disparaît, tout le jardin devient un véritable terrain vague.


Une tranchée est creusée tout autour de la maison.




Les canalisations de drainage d'origine sont complètement bouchées par les racines. Les tubes en béton sont cassés en morceaux de 1 m de long.



Même si l'humidité viendra toujours par en-dessous, le fait de couvrir les murs de fondation en conjonction avec le drainage va aider à garder les murs secs. Novembre 2007.


De nouveaux sacs sont placés ainsi que deux nouvelles sorties des eaux usées.


Les canalisations d'arrivée et de sortie des eaux sont remplacées jusqu'au collecteur de la commune, sous le trottoire. On en profite pour amener le gaz qui passe par là et on pose une nouvelle gaine pour l'électricité, au cas où l'ancienne s'abîme dans le futur. Nous sommes en mai 2008.



Un mur est monté de chaque côté de la descente du garage. C'est en Murasec avec drainage derrière. On les voit ici fin septembre 2008.


Un peu de répit pour la villa.

jeudi 23 août 2007

Meuble de pharmacie

Comme je l'ai dit auparavant, je possède une collection de voitures modèle réduit. Il y en a beaucoup et ça prend de la place. J'ai décidé d'aménager l'ancienne chambre au sous-sol pour recevoir un meuble à tiroirs. J'ai trouvé une pharmacie qui remplaçait ses meubles à médicaments. C'est exactement ce que je cherchais, des tiroirs assez plats et grands (1 m de profond !). Le meuble est à aller chercher à Lausanne, à démonter sur place. Ni une, ni deux, je loue un camion et j'embarque deux amis pour le travail.


En fait, ce sont deux meubles, un grand, et un énorme, en bois, magnifique. Je mesure, ça doit entrer dans ma chambre, ...et dans le camion. On sort les visseuses et on démonte tout.


Après plusieurs heures de boulot, voilà le monstre chargé dans le camion. On a laissé une partie de la structure montée, c'était plus simple, et ça me permettra de me rappeler comment c'est monté.


Le démontage, c'était en mars 2007. Lorsque j'ai terminé la pièce du sous-sol, en août, j'ai commencé à remonter le meuble. Je dis LE meuble et pas les meubles. En effet, la structure de ces meubles est très bien faite, on peut les moduler à volonté. En fait j'ai décidé de ne faire qu'un meuble avec les deux.
Tout repose sur des rails ajustables, ce qui tombe bien parce que mon sol n'est pas plat du tout. Je fixe les bouts de rails avec un fer en L pour assurer la linéarité. Les montants se fixent sur les rails.


 Mon problème était que la pièce est à peine plus grande que le meuble. Et toute cette ferraille pèse une tonne, impensable de déplacer le meuble pendant ou après le montage. Impossible de passer derrière pour visser les parois entre elles. Je dois fixer les parois avec des équerres en même temps que je construis la structure.



Deux des fenêtres sont condamnées, il en reste une qui peut s'ouvrir, ouf.


Ce meuble est resté 10 ou 20 ans dans la pharmacie, il était très sale, j'ai nettoyé chaque pièce avec un chiffon avant de les remonter. Les glissières des tiroirs sont montées sur roulements à billes. Chaque roulement est serti d'une bague en plastique permettant un transport du tiroir silencieux. Malheureusement, avec le temps, la plupart des bagues en plastique se sont cassées. Certains roulements sont grippés.


J'ai contacté le fabriquant du meuble qui a pu me céder quelques pièces détachées, mais pour remplacer les bagues, impossible d'en retrouver en assez grand nombre. J'ai eu l'idée de les remplacer par des joints O-ring (joint toriques). J'ai donc cassé toutes celles qui tenaient encore et fixé un O-ring à la place. Merci à mon pote Pierre pour avoir trouver quelques centaines de joints à la bonne dimension et pas trop cher.


Ce n'est qu'en décembre que j'ai terminé le montage du meuble et que j'ai pu y placer ma collection.


Comme vous le voyez, ça passe juste. Il reste 10 cm de libre dans la longueur de la pièce et les tiroirs ouverts sont à 20 cm du mur opposé.


J'ai même pu utiliser les petites lettres qui servent à répertorier les médicaments pour écrire les marques de voitures.


Bon, allez, je vous montre juste un peu à quoi ressemble la collection.
Ces tiroirs sont parfaits, ils permettent de ranger les petites voitures en deux rangées. Les parois en plastiques qui servent à séparer les boîtes de médicaments sont ajustables et permettent de séparer le voitures pour pas qu'elles se touchent. La plupart des boîtes en carton rentrent tout juste. Les tiroirs de bas sont doubles, ils mesurent deux fois plus en hauteur que les autres, ce qui me permet de ranger les coffrets plus volumineux. Enfin les tiroirs d'en haut ont un fond transparents, afin de voir ce qu'il y a dedans sans monter sur l'escabeau.

mercredi 11 avril 2007

Première chambre, un essai

N'ayant pratiquement jamais travaillé dans le bâtiment, je décide de m'essayer sur une pièce du sous-sol. C'était autrefois ma chambre et je vais la consacrer à héberger ma collection de voitures modèle réduit. Comme cela, elle sera à l’abri lors des gros travaux futurs.


On est en avril 2007, je commence par décoller des murs les plaques de liège et de sagex qui servaient d'isolation. L'humidité remonte dans les murs qui ont tendance à pourrir.



Je démonte le lavabo qui a fait son temps. J'arrache une fausse paroi en une espèce de matière qui ressemble à du Formica collé sur des lambourdes de bois.




En grattant les murs, je me rends vite compte que le ciment qui tient les blocs a vieilli et s'effrite jusqu'à voir à travers le mur. Je gratte tout ce qui est vraiment pourri. Je cimente les trous, je mets du plâtre hydro et enfin plusieurs couches de produit anti-humidité.




Je pose le carrelage à même le sol en béton, sans ragréage, pensant que c'est assez plat. En fait un ragréage aurait été nécessaire, mais bon, un gros meuble va couvrir une grande partie de ce carrelage, alors, c'est pas grave.


Afin d'isoler la pièce de l'humidité, je colle des plaques de sagex de 5 cm d'épaisseur sur les murs (ça cache aussi le moisi !)


Ensuite je colle et visse des plaques de placo.



J'ai pris la peine de repeindre les fenêtres. Les deux grandes (façon de parler) en bois, poncées et vernies. La petite en fer, poncée et vernie à la peinture antirouille blanche.


Ça va assez vite avec les placos, les vis entrent facilement dans le bois. Je commence à investire dans les outils avec une visseuse électrique.
J'ai posé un éclairage de deux fois deux néons, ça change tout, surtout que je travaille pas mal la nuit.


Pour la paroi où se trouvait le lavabo, j'ai laissé la partie de la plomberie qui alimente le robinet qui se trouve dans la pièce voisine. Je décide de doubler toute la paroi en plaques d’aggloméré, juste pour changer et voir ce qui est le plus pratique par rapport au placo (ici le sagex ne sert à rien, c'était juste pour ne pas laisser l'espace vide).


J'ai profité de l'épaisseur de la paroi pour y intégrer l'interrupteur et une prise électrique.


  J'ai fabriqué un cadre en bois pour entourer la petite fenêtre.


Les vis sont bouchées et les joints poncés.


Prévoyant de ne pas mettre de plinthes contre les murs, je fini tous les coins entre murs, plafond et sol au joint silicone, celui que l'on peut peindre par la suite.


Voilà le travail terminé, les enfants m'ont aidé à peindre (dispersion blanche partout). Il s'est passé quatre mois depuis le début mais je suis assez fier du résultat.



Mon cadre de fenêtre est collé et jointé au silicone après avoir été verni.


Si j'avais su que tout ces tuyaux allaient disparaître par la suite...