lundi 31 mars 2008

Canal technique

Depuis le début des travaux, j'ai pensé à l'idée d'un canal technique reliant les étages. Ce serait utile pour la plomberie, le chauffage et l'électricité, mais également j'en profiterais pour passer un conduit d'air forcé entre la cave et le grenier pour refroidir ce dernier en été. De plus, un autre conduit permettant de jeter les habits sales qui descendrait directement à la buanderie serait top.

C'est donc en mars 2008 que le projet prend forme, une fois abattu le mur séparant la cuisine des toilettes. Le canal viendrait dans ce coin, juste en dessous de la future salle de bain des enfants et en dessus de la buanderie.
Remarquez la vieille tuyauterie en fonte et le socle de l'ancien meuble de cuisine qui recevait l'évier. Autant de débris à démonter et à évacuer.


Je vire la fenêtre des toilette et je casse le double mur pour récupérer l'espace. La fenêtre est murée (mai 2008). Je perce les dalles et je bétonne les trous. Voyez mon article "Premier béton" pour les détails.


Juin 2008, j'ai trouvé le tuyau pour le conduit d'air. Les plaques d'isolant collées au mur ne servent à rien, c'était juste pour essayer une colle.


Juillet 2008, j'ai fait l'ouverture dans le mur pour l'accès au canal des habits sales depuis la pièce d'à côté. Cette pièce était la salle de bain et deviendra les toilettes. En octobre, je commence à monter les parois du canal technique. Il est divisé en deux parties, l'une servant au dévaloir des habits sera complètement isolé du reste. Remarquez la nouvelle tuyauterie posée par le plombier.


Le temps passe et ce n'est que 18 mois plus tard que je reprends la construction du canal. Nous sommes en avril 2010, les nouvelles fenêtres ont été posées et le plâtrier doit terminer le mur adjacent.


Vu le décalage entre les hourdis du haut et du bas, le canal doit suivre les trous et un biais est nécessaire en haut.



Le plombier, le chauffagiste et l'électricien ont posés tout ce qu'ils devaient. Je peux fermer le conduit.




C'est un véritable exercice de style qu'il faut faire avec les plaques d'Alba, plusieurs angles sont à calculer.


L'intérieur du conduit dévaloir à habits est poncé et peint afin qu'il n'y ait pas de poussière. Fin juin 2010, il est fermé.



A l'étage supérieur le canal se trouve derrière le mur de la salle de bain, sous les combles.


L'ouverture pour passer les habits sales est faite dans la salle de bain.



Des pentes sont nécessaires pour conduire les habits sans risque qu'ils s'accrochent.



L'ouverture sera fermée par une porte de lave-linge. Je doit concevoir un système de fixation de la porte sur l'Alba.



Pour finir, je fabriques deux plaques qui viendront prendre le mur en sandwich avec deux tubes qui traversent le mur et deux tiges filetées. Ainsi je peux serrer les écrous sur les plaques qui serrent les tubes sans abimer le mur en plâtre.


Et voilà le travail.



Vu de l'autre côté. Il ne reste plus qu'à trouver un système de verrouillage.


La peinture doit se faire au fur et à mesure que le mur monte.





Je bricole mes pinceaux pour atteindre les recoins du canal.





Dans la salle de bain, un enduit étanche est appliqué avant le carrelage.



Vue de l'ouverture du rez-de-chaussée. Elle se trouve en dessus du lavabo des toilettes et est cachée par le miroir.

dimanche 16 mars 2008

Cheminée

A l'origine il y avait une grande cheminée dans le salon. Le problème était que le mur de fond n'était pas bien fait et comme le conduit n'était pas tubé, de la fumée s'échappait dans l'escalier de la cave.


Décision il fallait prendre et j'ai décidé de virer la cheminée. Dans un premier temps j'ai laissé le conduit de la chaudière à mazout, ne sachant pas encore bien qu'elle sera ma source de chaleur future.


On voit ici l'emplacement de la cheminée au mois de mai 2008.
Une fois accepté l'idée d'une pompe à chaleur, ce conduit était devenu obsolète.
J'ai attaqué la cheminée en avril 2009. A coup de masse et de marteau piqueur, j'ai descendu l'édifice de haut en bas.


J'ai vite rebouché le trou dans la toiture car le temps menaçait.


Voici ce qui reste du conduite qui traversait le grenier.


La partie du rez de chaussée est pratiquement tombée toute seule.


C'est au sous-sol que ça s'est compliqué. Ce gros bloc bleu servait de base à la cheminée. On voit le tuyau horizontal qui traverse le couloir en direction de la chaudière qui se trouve dans la pièce voisine. Derrière le tuyau, une poutre en béton armé qui devait servir à renforcer la dalle pour soutenir le poids de la cheminée.


Il m'a fallu une semaine pour détruire ce bloque de brique encastré au mur.


La dalle du sous-sol était percée à l'endroit de la cheminée (pourquoi ?), j'ai donc rebouché le trou.


Par hasard, je trouve dans la rue une poutre du plus bel effet pour remplacer celle qui était en béton armé et qui encombrait un peu trop.


C'est plus pour le cachet que pour soutenir la dalle, mais bon, comme toujours je préfère assurer.


J'ai aussi construit un mur contre le bord de l'escalier. Des blocs de béton cellulaire ont fait l'affaire.


Ce matériau étant assez fragile, j'ai bétonné les bords du mur en y insérant une grosse barre de fer dans le bout vertical. Cette dernière est enfoncée dans le sol et prise dans le béton de la dernière marche que j'ai du agrandir.



Une fois la cheminée complètement enlevée, le mur porteur était salement amoché. J'ai décidé de coffrer et bétonner.


Reste à refermer le trou dans la dalle du rez. Ferraille, grillage et béton.


Sur la photo ci-dessous, on voit bien les trois coffrages successifs que j'ai fait pour consolider le mur.


Et voilà, plus de trace de la vilaine cheminée, nous sommes en août 2009.


En décembre , un nouveau conduit de fumée est construit pour un poêle. Il est placé un peu plus loin que l'ancienne cheminée, afin de prendre moins de place dans la chambre.


Au plafond du salon, on voit encore l'emplacement de l'ancien conduit.


La sorie en cuivre toute neuve avec la neige de janvier 2010.