mercredi 17 septembre 2008

Place à l'escalier


Les combles sont accessibles par une trappe en dessus de l'escalier de la cave avec une échelle escamotable. Voici l'escalier de la cave.


 Et la trappe qui se trouve en-dessus.


En septembre 2008 je démonte l'échelle en bois avec la porte de la trappe.



Il faut agrandir le trou existant.


Casser les hourdis au marteau-piqueur pour obtenir une trémie de la largeur de l'escalier, et assez longue pour ne pas se cogner la tête en montant.


Le mur qui était derrière la cheminée est si fragile et de travers, je le supprime pour le refaire à  neuf.



 

Je dois couper l'une des traverse qui supporte les hourdis. J'utilise ce morceau de traverse pour relier les deux traverses adjacentes perpendiculairement.
Je soude cette traverse avec un tas d'autres bout de ferraille pour faire un bord de trémie assez solide. Ensuite j'enfile un rail (IPN80) dans le hourdi vers le haut de l'escalier. De ce côté, on se trouve sur un mur porteur. A l'autre extrémité, je soude le rail à la traverse.





Octobre 2008. Premier coffrage pour un bout de trémie. C'était assez compliqué à fabriquer. Le bord inférieur de la trémie à un chanfrein à 45 degrés.



Je fait passer trois tubes dans la dalle, deux pour le réseau informatique d'une chambre du grenier et un autre pour l'alimentation de l'étage, avec le va-et-vient de l'éclairage de l'escalier.



Maintenant j'aime bien bétonner. Le seul problème est que les sacs de béton sont au sous-sol, là où se trouve le seul robinet fonctionnel. Je dois monter des dizaines de sceaux pour fabriquer cette trémie.


Janvier 2009. J'ai trouvé un tube de section rectangulaire en acier qui va me servir de pilier. Je le place sous mon rail verticalement posé sur l'extrémité du mur porteur du sous-sol.


Je soude mon poteau au rail et je le visse au sol avec une patte soudée, puis cimentée.



Février 2009. J'attaque le coffrage à l'autre bout de la trémie. Des fers à béton soudés renforcent le bord de la dalle.




A cause de la poutre de la charpente qui se trouve juste en haut de l'escalier, je dois bétonner jusqu'à l'épaisseur de cette poutre. Ça fera une petite marche à monter pour accéder à l'escalier.


Une fois ce bord terminé, je peux y appuyer un escalier provisoire. C'est une échelle de meunier de chez Lapeyre. Pas cher et bien pratique pour aménager son grenier sans abimer l'escalier définitif.


Mars 2009. Troisième coffrage pour bétonner un bout de trémie, où les tubes du réseau informatique sortent du sol.




Le bord opposé de la trémie est réalisé d'un bloc.





Je commence à refaire le mur qui ferme le dessous de l'escalier et qui sépare le rez du sous-sol.


Je me lance dans le béton cellulaire de 10cm d'épaisseur, le but étant que ce mur devienne un tant soit peu porteur. Remarquez le radiateur électrique pour que la colle sèche durant ce mois de mars glacial.



La barre d'acier qui sert de pilier à mon rail est noyée dans un centimètre de béton intégré au mur.

Je monte le mur jusqu'en haut et jusqu'au niveau du pilier. Le reste sera fait lorsque l'escalier définitif sera en place. Le mur suivra la pente de l'escalier .


Vous pouvez remarquer avec ces deux photos que le conduit de cheminée a disparu. En effet, j'ai décidé de supprimer ce conduit qui était de toute façon trop vieux, et un nouveau conduit sera fait un peu plus loin.


Le dernier bout de trémie est fait en décembre 2009.


Je soude un tas de ferraille dans le trou laissé par l'ancien conduit de cheminée.






Le béton est venu prendre le haut du mur en béton cellulaire, ce qui fait un appui parfait.


Je fixe un bout de fer en L contre la trémie. L'escalier définitif viendra s'appuyer dessus. En fait la marche la plus haute viendra poser sur le béton et la deuxième marche viendra sur l'équerre.


L'escalier à proprement parler est arrivé en novembre 2008 de chez Lapeyre.  Il est en bois exotique. Je l'ai stocké au grenier durant trois ans et demi avant qu'il ne trouve sa place définitive.


Juin 2012, les copains viennent m'aider à le mettre en place. Ce n'est pas une mince affaire, il est lourd et le manipuler dans cet espace n'est pas aisé.


Jusqu'au dernier moment j'ai hésité à positionner l'escalier plutôt contre le mur de droite ou celui de gauche. A l'origine je pensais le mettre à droite pour placer la rambarde à gauche. Puis, au dernier moment j'ai penser que se serait plus esthétique de l'autre côté.


Le bas de l'escalier tombe juste au bord de la dalle du rez. De petites équerres l’empêchent de bouger.


Quelques vis à travers l'équerre du haut assurent la position de l'escalier.


Vue du dessous de l'escalier.


Je termine le mur en béton cellulaire en suivant la pente de l'escalier.


Lissage du mur qui est terminé.



En haut, je fabrique une planche pour prolonger la marche de l'escalier, ça fait une sorte de palier.


En novembre 2012, je fixe la barrière et je la vernis. Le fait d'avoir choisi de mettre la rambarde du même côté permet de rendre plus rigide tout l'ensemble. L'ayant commandée pour être de l'autre côté, je dois bricoler les poteaux.


Un demi-poteau vient contre le mur de la chambre et une baguette de bois assure la finition avec le mur du dessous.






Je fabrique plusieurs pièces de bois pour combler l'espace entre le mur et l'escalier.


Pour assurer la rigidité de la rambarde je veux fixer le poteau du bas de l'escalier au mur. Le problème est que le mur à cet endroit est en carreaux de plâtre. Il y avait une ouverture ici autrefois. Impossible de mettre un simple tampon qui ne serait pas assez solide. Je décide de faire une saignée dans le mur et d'y noyer une barre de fer trouée. Une vis M8 permettra de fixer solidement au mur le petit bout de rambarde de 4cm.



J'utilise de la colle à carreaux de plâtre hydro (vert) qui est beaucoup plus solide que la colle normale.


Finition au plâtre standard et un peu d'accrochage.


Quelques couches de dispersion et on ne voit plus rien.


Le petit bout de rambarde est vissé au mur et le poteau collé dessus.


Et voilà le travail propre et net.