samedi 30 octobre 2010

Pompe à chaleur

Exit la vieille chaudière à mazout et les radiateurs d'un autre age dans toutes les pièces. Maintenant que la maison est bien isolée, place à la pompe à chaleur. J'ai opté pour un modèle air/eau. Plus besoin de creuser un puits pour aller chercher la chaleur en profondeur. Un échangeur de chaleur récupère la chaleur de l'air pour la passer à un liquide, qui lui-même transmet les calories au circuit d'eau du chauffage. C'est plus économique à l'installation et le rendement est bon, même vers zéro degré en extérieur.


Mon revendeur/installateur m'a fourni une LG Therma V semi-réversible. C'est à dire que l'on peut envoyer de l'eau froide (du réseau) dans le circuit de chauffage afin de rafraichir la maison en été. Elle chauffe également l'eau sanitaire, bien que les capteurs solaires sur le toit soient suffisants la majeure partie du temps. Elle est livrée fin octobre 2010.



On voit ici le module de la PAC à gauche et le chauffe-eau double échangeur à droite de 300 litres. Tout ça prend de la place. Le truc rouge est un ballon pression indispensable pour maintenir la pression dans le circuit de chauffage. Je l'ai fait déplacer parce qu'il était monté juste devant la porte du lave-linge.


Le module extérieur: l'aspirateur à calorie fait du bruit et il faut l'éloigner le plus possible des pièces habitées.


Pour compléter l'installation de chauffage, trois radiateurs basse température sont installés, deux dans les chambres des enfants au 1er étage et un autre dans un pièce du sous-sol.

Après de multiples prises de tête avec l'installateur, la PAC est enfin allumée juste avant Noël. Après quelques jours, une fuite d'eau se déclare dans la tuyauterie heureusement facilement accessible. Malgré mes messages à répétition et mon insistance, cette fuite est réparée plus d'un mois plus tard. Il faut encore se démener et alerter la direction de l'entreprise pour que la mise en service officielle puisse s'effectuer, le 3 mars 2011 !

Ouf, ça marche. J'ai arrêté la PAC en avril déjà, il fait bien assez chaud dans la maison. Les capteurs solaires chauffe l'eau du chauffe-eau à 60°, ce qui est bien suffisant pour ce que j'ai à faire pour l'instant.


A l'été 2019, première avarie sérieuse. Le circulateur du glycol qui va de l'échangeur de chaleur d'eau sanitaire aux panneaux solaires cesse de fonctionner. La PAC veut envoyer de l'eau chaude dans le chauffe-eau mais l'électrovanne qui switch entre le chauffe-eau et le circuit de chauffage au sol devient folle. Au mois d'août, en pleine canicule, le sol est à 50° alors qu'il n'y a plus d'eau chaude au robinet. Il a été nécessaire de remplacer le circulateur et l'électrovanne. De plus le glycol a caramélisé et a du être entièrement vidangé.

vendredi 8 octobre 2010

Chauffage au sol et chape

La chape ayant été enlevée en 2008, et l'électricité refaite à neuf, il est temps de s'occuper du sol du rez-de-chaussée. Bien entendu, il faut faire place net, enlever tout les outils, les trucs et les machins qui traînent depuis des années, et balayer le sol.
Quelques sac poubelles plus tard, soit le 8 octobre 2010, j'attaque l'isolation.

Parce que l'étape initiale est de poser l'isolation : une première couche en plaque EPS de 30mm qu'il faut découper pour couvrir tout le sol entre les tubes, 80m2 ont été nécessaires, soit environ 160 plaques.




Vient ensuite la pose de la bande de rive sur tout le pourtour des murs.




Vu comme ça, on dirait une gare de triage sous la neige.


Une deuxième couche d'isolation de 20mm en rouleau EPS avec une face alu est déroulée par dessus la première couche. 7 rouleaux pour 84m2.




J'ai utilisé un sac de 100 litres de vermiculite pour remplire les espaces autour des tubes électriques.





En deux semaines j'ai terminé l'isolation et rendu étanche tous les joints avec la bande de rive. La surface alu est fragile et on a vite fait de la percer avec le coude ou la chaussure. Je bouche tous les trous avec un ruban adhésif spécial en aluminium.






Pour la deuxième étape, j'ai réussi à remuer mon chauffagiste pour qu'il vienne poser les tuyaux du chauffage au sol. Le 29 octobre, 7 boucles sont posées pour couvrir les besoins du rez-de-chaussée.



Une boucle pour la cuisine et la salle à manger...


...deux pour le salon...



...une pour la chambre...


...une pour les toilettes...


...une pour la salle de bain...


...et une pour l'entrée.


Le départ des circuits, au sous-sol, près de la pompe à chaleur.


La troisième étape consiste à couler la chape. pour moi c'était la plus simple parce que je n'avais rien à faire. Le camion est arrivé le 5 novembre 2010. Un tuyau de 40m est déroulé par le sous-sol. Il remonte l'escalier qui se trouve au centre de la maison, ainsi la répartition est optimale.


Maintenant je comprend pourquoi il fallait que ce soit bien étanche au niveau de l'isolation. Cette chape flottante est vraiment liquide. La moindre fuite ferait couler le liquide sous l'isolation qui flotterait sur le lac !



C'est une chape fluide à l'anhydrite synthétique. 5 cm d'épaisseur suffisent pour noyer les tuyaux du chauffage et obtenir une bonne résistance. Ça représente 100 kg au m2, donc environ 8 tonnes déversées dans ma maison !


Des joints de dilatations ont été posés à chaque seuil de porte.


J'ai coincé une planche avec deux briques pour arrêter la chape en haut de l'escalier de la cave.


Cinq jours plus tard, je m'aventure sur la surface encore humide.



Le résultat est saisissant, ça change tout l'aspect du chantier.



Il faut une semaine par centimètre d'épaisseur pour le séchage. Ça me fait des vacances.



Par rapport au sol initial, celui-ci est monté d'environ 5 à 6 cm. Je vérifie que ma tête passe encore la porte des toilettes.


mardi 13 juillet 2010

Poubelle

Bien avant de reprendre la maison pour moi, j'ai commencé à la vider des objets inutiles qu'elle contenait. Deux années à faire les brocantes pour liquider ce qui pouvait se vendre, d'innombrables annonces sur internet, puis au final des tonnes de trucs à la poubelle. Voici une recompilation de ce qui a été évacué de la maison.
Octobre 2005, la cave et le grenier sont encombrés d'objets divers, il me faudra plusieurs années pour en venir à bout.



Août 2007, toujours à vider le grenier.




Mars 2008, la démolition des murs, de la cheminée et de la chape rempliront 3 bennes et un nombre incalculable de sacs à gravats.


Mai 2008, la cuisine et la salle de bain sont démontées.




Juillet 2008, les radiateurs et toute la tuyauterie du chauffage central sont évacués.



Le chauffe-eau m'aura donné bien du travail pour le démonter.


Septembre 2008, la ferraille s'amoncelle dans la cour.


La démolition de la dalle pour la trémie de l'escalier du grenier sera l'occasion de plusieurs voyages à la déchetterie avec à chaque fois des centaines de kilos de gravats dans le coffre du Previa.



Mai 2009, la Brocante de Carouge est l'un des meilleur endroit pour vendre.



Juin 2009, la rue est à vous aux Eaux-Vives.


Octobre 2009, un tour chez le ferrailleur s'impose.


Il reste encore beaucoup de déchets non-métalliques.


Une semaine plus tard, suite à un nettoyage du jardin, le Previa convoie des branches.


Avril 2010, on a décollé toutes les plaques en sagex du salon et de la chambre. Des paquets de sacs poubelle sont jetés aux ordures.


Et toujours des gravats.


Un jardinier est venu couper les haies. Plusieurs mètres cubes de branches sont évacués avec le Previa.


7 voyages à la déchetterie plus une vingtaine de sacs verts sont nécessaires.


Août 2010, un autre voyage en Prévia pour faire de la place.



Début octobre 2010. Après la fin des faux-plafonds, un voyage supplémentaire pour jeter les déchets de placo et un tas d'autre choses.




Mai 2012, encore un wagon à la déchetterie


Avril 2014, toujours des trucs à jeter